Les Del@ye en VADROUILLE...

Les Del@ye en VADROUILLE...

ouvert fermé

Ouvert fermé 

 

 

 

Deux possibilités. Ouvert, tout circule, les choses sont animées.  Fermé, rien ne circule, et tout est à  l'arrêt. La pression peut même  monter et être  source de problèmes. Ouvert, l'accueil,  l'échange se réalisent et s'accomplissent  dans la simplicité  et la sincérité. Fermée la relation est brève,  saccadée,  superficielle. Depuis le début  de  notre voyage, nous avons croisé  essentiellement des gens ouverts, généreux. Peu de gens de l'autre  catégorie, ceux qui restent entre eux, étanches avec leurs idées  et leurs certitudes. Ce matin encore nous echangions avec une femme sur le sujet sur l'île de Huaine. Elle avait en tête que la certitude de l'incertain, et qu'elle lui permettait d'avancer,  de rester receptif, de vivre. Ces lignes sont écrites  sur un banc sous un faré en attente du Taporo VII bateau de fret qui nous ramènera ce soir sur l'île de Raiatea,  et déjà  trois personnes nous ont accosté pour se présenter et nous proposer assistance si nous ne savons pas ou aller ce soir avec nos enfants. Cette scène s'est répétée tant de fois ces derniers mois. Tant de signes d'ouvertures qui nous ont nourri de plaisirs, d'émotions. Nous sommes arrivés en Polynésie ouverts, curieux, et attentifs. Mais  cette dernière est si généreuse dans ses paysages, ses récifs,  sa vie animale et ses habitants que nous avons pas eu les bras assez ouvert pour pouvoir tout accueillir. Chaque jours des vagues d'attention à  notre égard se sont deversées. Cette ouverture est en principe inscrite dans un cercle virtueux. La fermeture et la peur provoque un syphon intérieur relativement dévastateur. Notre famille d'accueil elle aussi a été  ouverte à  nos attentes, à  l'échange,  à  nos difficultés, au vivre ensemble. Chaque jour passé  à  leur côté  aura été  pour nous une providence. Nous aurons vécu une expérience grand angle, panoramique sur ce cailloux. Nous repartons avec un coeur riche de gentillesse, une bouche au gout de poisson et de poet, du yukulele dans les oreilles, des dégradés de bleus et de verts dans les mirettes. Dans trois jours nous partons pour la nouvelle Zélande. L'ouverture t'amène  des dents blanches , de la disponibilité,  de l'intimité,  et de la facilité. La fermeture de la solitude, des ennuis,  de la tristesse, du bourdon. 

 

Cette ouverture ne dépend pas d'un niveau social, d'une religion, de fortune. Tout le monde peut l'avoir à  sa façon. Elle permet tout simplement une vibration juste pour celui qui la propose et celui qui la recoit...

 

 



27/03/2015
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