Les Del@ye en VADROUILLE...

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Du vrombrissement au claqueti Balinais

Du vrombrissement au claqueti Balinais

 

 

 

Nou préparons  avec soin notre prochaine  sortie car on sait qu'à l'extérieure ça vrombit. Après  un dernier cheek de recommandations entre nous, nous nous approchons de cette petite veine qui alimente ce bras de l'île.  Nous nous élançons dans ce flux de sang gorgé  de vie, où  déambulent  dans tous les sens deux roues avec ou sans moteurs,  et autres boites à  roulettes en tous genres. Depuis plusieurs jours nous avons pris nos marques au sein de cette circulation. Nous avons compris que tout est possible si tu fais attention à  l'autre. Une vraie  illustration de l'item la liberté  de chacun s'arrête ou commence celle de l'autre.  Pas d'agressivité  aucune, jamais.Un vrak vol d'étourneaux. Pourquoi comment , tu ne sais pas. Un surnombre incroyable, à  priori aucun code particulier ou alors nous ne l'avons pas identifié.  Ça danse, ça va dans tous les sens mais c'est  OK. Lorsque tu progresse tu es en hypervigilance pour être en accord avec ton environnement.  Tes pores se resserent, ta pilosité  se dresse prête  à  capter le moindre déplacement d'air autour de toi qui te signalera la venue d'un  corps étranger. Observe celui qui te dépasse,  celui qui veut déjà  te dépasser,  celui qui arrive en face, celui qui double celui qui arrive en face. Le cyclo garé  sur la chaussée  pour proposer au chaland quelques miniardises, celui qui arrêté  au milieu de la chaussée  dans l'espoir  de tourner à  droite, car ici on roule à  gauche, celui qui est sur le trottoir  à  sens inverse pour éviter  le même  cyclo friandises que toi, un piéton  ou deux sucidaires, et si tu es en forme un chient errant prêt à venir se faire peler la couane dans ton rayonnage. Mais bon ça  passe. Attention feu rouge qui signale que la veine grossit et que tu ge rapproche du coeur. Au sol est matérialisé une zone énorme  où  viennent se concentrer les deux roues. Gros ramassis de globules qui attendent un battement lumineux, une incendescence sur le mat tricolores pour se liberer de cet apset. Vert, un vrombrissement indescriptible vient de naître et nous voici dans le tourbillon d'un essein qui butine de ci de là. De temps en temps un bourdon plus sonore que les autres te double et t'asphixie, mais tu sais avec ta gorge qui brule et tes yeux mis clos en pleurs qu'au prochain feu tricolore tu le redoublera avec légèreté  lui et sa grosse carcasse métallique.  Le sang s'épaissit  et tu arrives au coeur de Denpassar, au coeur de cette ruche gorgée  de miel. Ce n'est  que profusion, exagération,  et douceur à  la  fois. Alors pour t'extraire de ce nectar, nous empruntons une artère au nord, que la plupart  des abeilles empruntent  pour rejoindre le frais du nord, le végétal.  Nous évoluerons plusieurs kilomètres  pour découvrir  le long des routes  ce qu'un sang neuf peut amener à  l'imaginaire  des artisans, pour découvrir  ce que les fleurs de la région  d'Ubud sont tellement agréable à  butiner. Nos vélos  déchargés de leurs sacoches comme sacochesles paquets de pollen après  la récolte,  c'est  le cadre léger que nous parcourerons les petites routes annexes, éliminées de leurs toxines, où  plusque quelques insectes à  petite cyli drées y circulent, plus de gros bourdons noseabonds. Le long du chemin de larges sourires offrdng des dentitions éclatantes  sous des chapeaux de paille, et des baches étendues à  même  le sol sont couvertes d'une  épaisseur de grains de riz au séchage et proposent des chicanes pour calmer les ardeurs des plus pressés.  Le vrombrissement n'est plus.  Il a laissé  place au claqueti sourd  des morceaux de bambou qui s'entrechoquent des mobiles dessiminés de ci de là  pour éloigner  le moineaux de la récolte. Cliqueti cliqueti, nous pédalons, et nous nous régalons. 

 

 



23/05/2015
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