eole il est pas grec celui la ?
Le 14 aout
Depuis deux jours le soleil nous souris. Nous ne sommes pas contre! Apres deux jours de sale temps à landmanalaugar et une journée de fort vent on est preneur. Attention entendons nous bien sur les termes. Quand je dis vent je dis VENT. Même le mistral à côté c'est un chaton de 15 jours qui ronronne près de la cheminée. La je vous parle d'un vent qui vous met au sol, ou ton seul salut est le pied au sol. Donc la tu pousse et tu te dis et maintenant! eh bien maintenant c'est 3/4 h pour 1,5 kms. Bon la tu te dis maintenant je vais monter le camps pour un repos réparateur. Bien évidemment tu fais gaffe au sens du vent. Tu monte tes deux tentes et là le temps de le dire le coquin de sort de vent tourbillonant local se met à gronder. Dans un reflexe qui te viens de je ne sais où, tu enleves les piquets te ta tente la plus importante et qui a le plus de prise au vent, et tu te sers de tes deux enfants comme cale. Tu defais dans une vitesse hors du commun la seconde tente, et réfléchis dans la minute qui suit à la solution pour sortir les delayenvadrouille de cette merdouile. Soit tout rembaler et repartir mais il est tard et une zone découverte s'annonce devant. Soit , et c'est la solution retenue trouver un abri de fortune derrière un rocher.nous utiliserons la corde à linge pour renforcer nos aubanages. Enfin nous sommes pret à accueillir éole. Quel honneur il nous a fait , il nous a mal mené, il a tapé sur la tente toute la nuit. s'était mis sur son 31. Les sourcils epais et brousailleux, le regard colérique et profond, la bouche en cul de poule histoire de frapper juste et précis, les joues gonflées comme des balons de mongolfiere. Elise et moi nous avons passé nuit blanche à tenir les arceaux, et à se demander à quel moment ca va lâcher. Au matin le combat a été rude mais nous avons eu raison de lui par je ne sais quel miracle. Notre bonne vieille tente s'en sort avec tout de même un arceau voilé. J'avoue n'avoir jamais connu de telle situation et elle restera longtemps en mémoire. Depuis nous nous amusons avec les langues de glace de notre ami Vatnajokull qui nous rappelle une fois de plus que nous sommes que des miettes.
OD