Baisse de vigilance
Baisse de vigilance :
Apres un passage à Santiago du chili et l'île de Pâques, nous voici sédentaire chez nos amis sur l'île de Raiatéa en Polynésie. Depuis une semaine nous dormons dans un lit sans se soucier de la météo. La nuit lorsqu'il pleut tu aimes entendre la musique des gouttes sur la tôle. Pas la peine detre aux aguets pour savoir si le rio va êre en cru, ou si le vent va s'emparer de ta tente. Tu souris et tu retournes aux pays des songes. La journée lorsque tu as soif tu te sers à la fontaine à eau de la maison. Plus de restriction, savoir si nous allons trouver de l'eau avant la nuit, ou le sable sur la tétine de ta gourde. Baisse de vigilance. Pour les repas les étagéres se vident pas de soucis, l'épicerie n'est pas loin. Baisse de vigilance, le corps ressent la relâche, il se laisse aller. Il accepte les levers tardifs, les journées à relire les Tintins de notre enfance, se prélasser dans le mou des canapés tendres et accueillants. Le marathon du café s'arrête pour un moment. Une dosette dans un appareil électrique et hop un café mousseux t'es offert. Malgré tout la fatigue accumulée nous envahit et la relâche nous plonge dans une léthargie peu habituelle. Alors il nous reste plus qu'à observer nos doigts de pieds, puisque ici il se dit que ces derniers accentuent leurs espaces entre chaque phalanges à force d'adopter la position éventail, et de se chausser en tongue. Alors chut nous observons !!!